C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)
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1
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     ADHÉRENCE     
[À propos d'une substance] "Fait de s'unir, de se coller" : ...ou c'est par cause de dedens, comme par apostume mal curé et mal mundifié ou par humeurs pechant en qualité ou en quantité, si comme viscosité et adherence ou quant on separe l'acuité de la matiere ou quant la pierre se dissolve (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 10). Et s'il y a separation d'os si que il ne ayt aulcune adherence en ses circonferences ou qu'il ne tiegne point avecques l'os sain en aulcun lieu soit hosté ledit os ainsi separé (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 3).
2
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     ADHÉRER     
"S'unir, se souder" : Et saches que vin chault fait adherrer la char (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 3).
3
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     ADJACENT     
"Adjacent, contigu" : Et si les membres adiacens sont blessies que tu pourras scavoir par ce que l'urine yst par la pleye il te convient pronostiquer que la playe est mortelle (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 16).
4
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     ADJUTOIRE     
MÉD. "Partie supérieure du bras, épaule" : ...l'os dit ulna ou de l'adjutoire (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...es espaulles ne sont aultres os que la spatulle recepvante avec deux becs et la furculle cloyante et l'adjutoire entrant, comme en l'anathomie a esté dit. (PANIS, Guidon, 1478, tr.V, doct.2, chap.4). Quant l'adiutoire est blessé de travers avecques une espee le plus souvent le muscle commung et les cordes qui movent le bras sont tranches (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 9). Le tiers os de l'umere est l'adiutoire qui par le dehors est gilbeulx et bossu et au dedans est concave (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 2).
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     ADJUTOIRE     
MÉD. "Partie supérieure du bras, épaule" : ...l'os dit ulna ou de l'adjutoire (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...es espaulles ne sont aultres os que la spatulle recepvante avec deux becs et la furculle cloyante et l'adjutoire entrant, comme en l'anathomie a esté dit. (PANIS, Guidon, 1478, tr.V, doct.2, chap.4). Quant l'adiutoire est blessé de travers avecques une espee le plus souvent le muscle commung et les cordes qui movent le bras sont tranches (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 9). Le tiers os de l'umere est l'adiutoire qui par le dehors est gilbeulx et bossu et au dedans est concave (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 2).
6
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     AFFISTULER     
Part. passé. MÉD. "Atteint de fistules" : ...des nouds des doys par lesquieulx est affistulé et blecé l'os (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 30).
7
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     AGENCER     
"Organiser" : ...bien est il vray ce que l'on dit que celuy est meilleur medicin qui scait mieulx aiansser les choses environ le particulier (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, pref.).
8
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     AGRÉGER1          AGRÉGER2     
"Accumulé" : ...chancre est apostume dur qui nest et se engendre de humeur melencolisé par adustion agregé en ung lieu (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 58).
9
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     AINE1          AINE2     
MÉD. "Aine" : ...aulcunefoys chascune d'icelles [rupture] est petite, qui ne passe pas l'eyne et telle est dicte vulgarement relaxacion. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.7). ...viennent aux aignes et a la hanche (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 5).
10
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     AJOUTEMENT     
MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     AJOUTEMENT     
MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     ALBARRAS     
MÉD. "Affection dermatologique nécrosante" : ...differe albarras de morphee blanche et roge et noire en ce que albarras profonde en la char et es nerfs mais morphee est superficiale et en la peau (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 64).
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     ALCOOL     
"Khôl, produit mis sur les paupières" : Mais en cause froide, Azaram Gallef en la XXI. partie du grant Antidotoire met alcohol subtil aydent es lermes et es humidités et relachemens et griefveté des palpebres (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2). ...soient broies sur ung marbre et mis en pouldre subtile comme alcohol par trois fois (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 11).
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     ALIÉNATION     
-

Aliénation d'entendement : Et mainteffoys a tel apostume s'ensuyt alienation d'entendement (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 14).
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     AMBULATIF     
II. -

Empl. subst. Ambulative. "Fonction de la marche" : ...car telle emplastre defend qui ne se face corruption de ambulative (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 48).
16
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     AMOUR1          AMOUR2     
II. -

Pour l'amour de. "Par affinité avec" : Quant la cuysse est blessee la playe en est dangereuse pour l'amour du lacert et du grant muscle qui illecques sont (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 18).
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     ANGLE     
III. -

MÉD. Angle lacrimal. "Coin de l'oeil" : ...la seignié de la vene du front et des venes des angles lacrimaulx des yeulx (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1).
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     ANNEAU     
II. -

Doigt de l'anneau. "Anneau, bague" : ...entre le doy auriculaire et le doy de l'annel (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 42).
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     ANNULAIRE     
"Quatrième doigt de la main ou du pied" : ...entre le doy annulaire et l'oriculaire (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 53). Et en la plante du pié entre le doy annulaire et le auriculaire ou entre le poulce et le doy indic du pié se font pour maladie podagre cauteres punctuaulx (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 2).
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     ANNULAIRE     
"Quatrième doigt de la main ou du pied" : ...entre le doy annulaire et l'oriculaire (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 53). Et en la plante du pié entre le doy annulaire et le auriculaire ou entre le poulce et le doy indic du pié se font pour maladie podagre cauteres punctuaulx (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 2).
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     ANODIN     
MÉD. "Calmant" : ...se les accidens sont moult grans, on les doit premierement mitiguer par anodinis et par mitigatifz et resolutifz (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 18). Et toutes telles choses sont apellees des medicins anodines c'est a dire atrampees et mitigatives de doleur (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 24).
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     ANTHRAX     
MÉD. "Anthrax" : ...et pourtant on l'appelle andrac, car il fait une antre, c'est a dire une fosse et si l'appelle on charboncle, car il art comme charbon ardant et puis se noircist (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). Andrac et charboncle, ce sont apostumes petites et pustulles venimeuses et en charboncle est plus grant adustion et le lieu est noir come charbon (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). Andrax selonc Guillaume de Salicet n'est aultre chose que carboncle empiré car la matiere de andrac est sang gros et boulliant qui acquiert venenosité par son boulliement et est dit buba bona par le contraire car est tresmalle et tresperilleuse. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.2). Charbuncle et andrac sont d'une mesme maniere et d'une mesme espece. Et ne different fors seulement celon plus ou moins intens (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 59).
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     APOPLECTIQUE     
MÉD. "Homme qui souffre d'apoplexie" : Telz malades sont cousins et amis des epilentiques et des appopletiques (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 11). Se aulcun le continue, il convient qu'il meure ou qu'il appoletique ou epilentique ou paralitique ou tremuleux ou gouteux car ja soit ce que le vin soit chault, se on en boit trop, il est cause de froides passions (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 20). ...leur adviendra semblablement come il fait aulx appopletiques (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 2).
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     APPAREIL1          APPAREIL2     
I. -

"Moyen, instrument" : ...apareils resonnables du medicin (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 5).
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     ARAIGNE     
-

Toile aranee : Entre la pellicule dicte cornee et l'uvee et auchuneffoys entre l'uvee et la teyle aranee entre l'umeur cristalin et albugeneum qui est tout ung (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 10).
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     ARTÉRIEUX     
MÉD. "Composé d'artères" : Et ce corps nerveulx, veneulx et arterieulx ainsi composé se appelle le membre virile (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     ASTHMATIQUE     
MÉD. "Relatif à l'asthme" : Quiconques est fait gilbeuf avant l'aage de jonesce pour cause de toux [ou] passion asmatique, il meurt. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 94). Avecques cautere rond se font troys cauteres en la poitrine specialement en maladie asmatique et empime (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 2).
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     ATTELLE     
MÉD. "Attelle" : ...aprés l'on y mecte deux ou troys astelles bien poliez et convenables selonc le membre, couvertes et garnies de bons draps tellement en soustenant le membre et qui ne couvrent la playe, et soyent lyez avecques une bende (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.5). ...y mettent de petites astelles contiguees ensemble du long comprehendentes le furcule dedans soy (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, III, 2).
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     ATTEMPRER     
B. -

MÉD. "De complexion équilibrée" : ...les fames qui ont les marrices atrempees es unes et es autres qualitez sont generatives. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 87). Se l'air est pur et attrempée en ces qualitez il est moult prouffitable a la conservation de la vie (CORBECHON, Propriétés, 1372, XI, 1, 183 r°). Et toutes telles choses sont apellees des medicins anodines c'est a dire atrampees et mitigatives de doleur (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 24).
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     ATTOUCHEMENT     
MÉD. "Palpation" : Et se cognoist a tel signe car le medicin a son tast et par son atouchement ne sent point les os de la teste (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 1). ...quant le medicin trouve que l'apostume obeist a l'atouchement (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 22).
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     ATTOUCHEMENT     
MÉD. "Palpation" : Et se cognoist a tel signe car le medicin a son tast et par son atouchement ne sent point les os de la teste (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 1). ...quant le medicin trouve que l'apostume obeist a l'atouchement (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 22).
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     ATTRITION     
I. -

"Écrasement" : Chastrement est fait selonc Albucrasis en deux manieres, ou par atriction ou par incision. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.7). Le chatrement ce faict en deux manieres cest assavoir par atrition des coillons (...) par abscision de la bourse des coillons (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 44).
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     AURICULAIRE     
"Cinquième doigt de la main ou du pied" : ...entre le doy auriculaire et le doy de l'annel (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 42). Et en la plante du pié entre le doy annulaire et le auriculaire ou entre le poulce et le doy indic du pié se font pour maladie podagre cauteres punctuaulx (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 2).
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     AURICULAIRE     
"Cinquième doigt de la main ou du pied" : ...entre le doy auriculaire et le doy de l'annel (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 42). Et en la plante du pié entre le doy annulaire et le auriculaire ou entre le poulce et le doy indic du pié se font pour maladie podagre cauteres punctuaulx (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 2).
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     AXILLAIRE     
MÉD. "De l'aisselle" : ...les voynes qui sont saignees es hommes (...) XII. sont es bras : c'est assavoir deux dictes medianes et deux dictes sephallicques et deux dictes bassillicques et (de) deux dictes cubitallis et deux dictes asseillaires et deux dictes finalles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.1). En la main grande, laquelle commence aux esselles jusques a la coulde sont vaines assaignier, selon Rasis au .VII. livre d'Almasor et selon Avicenne au chapitre de la saigniee. La premiere est appellee vaine ciphalique, et est la vaine de la teste. La seconde est la vaine baselique ou la vaine du foye. La tierce : la cardiaque ou nigra nommee par Avicenne et Rasis matris. La quarte : ascellaris. La quinte : funis du bras, en la petite main. Et en la main petite est sailes ou autrement nommee salvatella, et ainsi au bras qu'il contient la main grande et la petite sont .VI. vaines a saignier. (Rég. santé corps C., 1480, 166). La vaine ascellaris est celle qui est cituee soubz la baselique et est apparente en la ligature du bras, et est son jugement semblable a la vaine baselique. (Rég. santé corps C., 1480, 167-168). ...sont ordonnees venes manifestes et occultes desquelles l'une est divisee de la vene asselaire (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 2).
36
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     BARBELÉ     
"Hérissé de pointes" : Et si la sayete occulte est barbelee mets en chascune des barbes une cannulle d'airain (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 3).
37
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     BASILAIRE     
MÉD. Os basilaire. "Os de la base du crâne" : ...le septiesme os [de la tête] est cellui qui est selonc le palastre et est appellé basillaire : les ungs cuident que il soit du hault de la joe, les aultres cuident que il soit de la teste, soy gesant dedans assemblance de ung coing. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...soubs cest os [dit alauda] est mis l'os basilaire lequel n'est pas continue avec luy (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1).
38
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     BOÎTE     
-

Boiste de la gorge. "Creux de la gorge" : Et saches que la gorge est continue avec la furcule de la poitrine on lieu qui se appelle la boeste de la gorge ou la concavité de la gorge (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1).
39
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     BOTHORS     
MÉD. "Rougeurs" : Pustulles sont dictes petites appostemes et exitures conjoinctes ou separees comme glandulles ou variolles ou bothores. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...il confere aux vestiges des ulceres et aux botors du visaige et aux morfees (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 10).
40
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     BOURSE     
-

Bourse des coillons. "Scrotum" : ...se c'est en la bourse dehors, on le congnoit legierement et se c'est en la substance des coillons, on ne le congnoit pas legierement (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 6). ...les boyaulx ne descendoient pas en la bource des coillons (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 44).
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     BOYAU     
-

Boyau gilbeux. "Colon, gros intestin" : Avec cestuy cy est continué le colon ou le boyau gilbeux avec lequel est continué le longuaon (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     BOYAU     
-

Boyau gresle. "Intestin grêle" : Avec le ieiunium est continué le yleon ou le boyau gresle (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     BRAYER1          BRAYER2     
MÉD. "Brayer, bandage herniaire" : ...les coullions soient soubstenus avec liguature et coeffe joincte au brayer. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.7). La largesse du braier doit estre de quatre dois (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 44).
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     CALLEUX     
MÉD. "Calleux" : ...se la rompure estoit ancienne, on ne la pourroit sauder, car les leffres de la playe sont anciennes et endurcies et caillouses et ne se peuvent plus raunir (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 7). Cest unguent conferme la peau et la consolide et multiplie les cheveulx si non que la peau fust endursie et caleuse car en une peau caleuse par nul engin de medicine ne peult croistre cheveu (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 3).
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     CALLOSITÉ     
MÉD. "Callosité" : On congnoit chancre par ce qu'il corrode entour luy sans cavernes et a callozité et duresse es leffres et rougeur et chaleur (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). ...quant la composicion est moyenne et que la calosité et duresse commencent a venir es joinctures, mesmement es piés tellement qu'ilz empeschent a cheminer, on les [les apostumes] doit coper et curer, car souvent chancre y vient (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 20). ...en fistulle, convient que soyent passez plusieurs jours devant que la callosité qui est sa differance essencielle [avec l'ulcère] y viengne. (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). ...duresse et callosité (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). ...des duresses et calosités et nodosités et pores que viennent es dois des piés (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 56).
46
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     CAMOMILLE     
[Plante] "Camomille" : De flux pour clausion de porres. Toutes fricacions par tout le corps et le oindés de huylle de camomil (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 14). ...et l'enfant soit baigné en eaue ou soient cuytes des fleurs de camomille et de roses et de semence de fenugrec (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 2).
47
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     CANAL     
MÉD. "Canal, conduit" : ...et ce appellent ces canails des medicins les pores uritides (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
48
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     CANNE     
1.

Canne du poumon. "Trachée artère" : ...et en la fin il met une autre auctorité de Johannice, qui dit que par (le poulmon Ypocras entent) les cannes espartis par le poulmon, il entent la gorge ou la trachee artere. (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 190). ...quant l'esquinance est trop forte et n'y vallent les medicines et que l'en se doubte de la mort, Avicenne dit que ce par quoy nos espere l'evasion de la mort est la percion de la canne, non pas de l'espiglot, entre deux aneaulx, tellement que il puisse alener en la laissant ainsi par troys jours ouverte et non oultre (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.3). ...la canne du polmon qu'on appelle la trachee artere (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 7).
49
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     CANNE     
2.

Canne de l'estomac. "Oesophage" : ...l'isofage que est la canne de l'estomac (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 7).
50
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     CANULE     
MÉD. "Canule" : ...les aultres [instruments de fer] sont a couldre comme esguilles et cannulles. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). ...et soient mises es nazilles .II. tentes rondes d'estouppes ou cannules de plume de oye affin que l'air et la pourriture puisse avoir resperiment. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.2). Algallia ou ciringa est une cannuelle d'icelle mesmes longeur et gracilité pertuisee en la pointe et es costez et est faicte large au bout a maniere de ambut en quoy peut estre lyee une bource de cuir ou vescie de porc ou de mouton et l'une est avec viz et l'autre sans viz a maniere de clistere. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.7). Et si la sayete occulte est barbelee mets en chascune des barbes une cannulle d'airain (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 3).
51
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     CAPITAL     
B. -

Veine capitale. "Veine céphalique" : ...l'on le seigne de la vene capitale, cest a dire de la vene cephalique (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 18).
52
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     CARACTÈRE     
A. -

"Empreinte" : ...quant on la comprime elle ne retourne point ains demeure l'impression et caratere des dois (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 38).
53
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     CARBOUCLE     
MÉD. "Charbon, escarre gangréneux" : Andrac et charboncle, ce sont apostumes petites et pustulles venimeuses et en charboncle est plus grant adustion et le lieu est noir come charbon (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). Les signes de carboncle qui commance sont rougeur, bruneur, citrinité, durté, douleur, chaleur, ambrassement, acuité et petitesse de fourme a maniere de cize, ligereté de accroissement et vesicacion a l'environ et quant il est madur, l'on voit char morte a maniere d'escarre qui jecte ordure viscose ainsi comme se c'estoient rassines. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.2). De sang non louable par sa substance et adhustion selonc la grosseur et subtillité sont engendrees toutes pustulles crousteuses, de charboncle jusques a estiomenum (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.2). Charbuncle et andrac sont d'une mesme maniere et d'une mesme espece. Et ne different fors seulement celon plus ou moins intens (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 59).
54
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     CARONCULE     
MÉD. "Petit morceau de chair" : ...ne par mondiffication ne par erradication avecques cautere a cause de la grande infiltration es carnucules des nazilles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 17).
55
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     CARTILAGINEUX     
MÉD. "Formé de cartilage" : La fourme du nez contient parties charnues et ossues et cartillagineuses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2). Aussi on treuve en luy [le coeur] un os cartillagineux a le affermer et enforcir. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.5). ...troys ou quatre spondilles de l'os sacrum et deux ou troys cartillagineux de l'os de la queue. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.7). La cause si est car l'estomac est membre nerveux, cartilagineux, et pour ce est difficile a digerer. (Rég. santé corps C., 1480, 96). ...y est supposé ung os ront cartilagineux qui se appelle l'ueyl du genoil et selon aulcuns il se appelle la molle du genoil (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 5).
56
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     CASSULE     
MÉD. "Capsule, enveloppe" : Le cueur est aussi couvert avec une casule forte, panniculleuse, appellee de Galien pericordium, en laquelle descendent nerfz comme aux aultres visceres et entrailles du dedans. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.5). Laquelle grant vene est divisee en deux parties l'une partie s'en va au dyafragme et l'aultre partie s'en va a la cassule du cueur (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 2).
57
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     CASTRATION     
MÉD. "Castration" : ...ceste maniere de chastration est seure es hommes et en plusieurs aultres bestes (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 44).
58
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     CASTREMENT     
MÉD. "Castration" : ...passion de la verge comme priapismus, clausure du prepuciel, circuncision, castrement, hermofrosis. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.7). Chastrement est fait selonc Albucrasis en deux manieres, ou par atriction ou par incision. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.7). Le chatrement ce faict en deux manieres cest assavoir par atrition des coillons (...) par abscision de la bourse des coillons (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 44).
59
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     CASUELLEMENT     
"D'une manière casuelle, fortuite" : Et pour tant sont il plusieurs ouvriers de cest art qui sans raison et sans cause et casuelement ouvrent ainsi que hommes ignorans et qui n'ont pas aprises leurs operations de gens scientiffiques (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, pref.).
60
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     CATARACTE     
MÉD. "Cataracte" : La tierce passion de l'uvee, c'est eaue ou catharacte et dois entendre que vapeurs aquatiques montent aulcuneffois de l'estomac es yeulx et turbent les humidités cleres et luysans (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 4). Et se la catharate resouldoit aprés la premiere remutacion et l'apaisement de la douleur, de rechief soit ostee. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2). Les signes des catharates non confermeez sont perturbacions de la prunelle et amoindrissement de la veue et compreignement de ydolles et fantasies veuez en l'air. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2). Des maladies de cornea qui sont dix en nombre et premierement des taiches et maillez et des catharatez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2). Les aultres [maladies des yeux] sont propres comme panni, lermes, catharathez et leur semblables. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2). ...de la taye granee qui se engendre pour cause de la descente de l'eau sur les yeulx que se appelle cataracta (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 10).
61
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     CAUTÉRISATIF     
MÉD. "Qui cautérise" : ...des medicines cauterisatives et ulceratives (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 9).
62
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     CAUTÉRISATION     
MÉD. "Action de cautériser" : Cauterisacion est operacion manuelle par feu faicte artifficiellement ou corps humain pour utilité determinee et est double feu (...) c'est assavoir actual qui apparoit subitement et est en fait comme celluy qui est mis par instrumens de metaulx enflammez (...) l'autre est potencial qui n'appert pas sensiblement en l'eure mais aprés la deduction de sa puissance au fait, laquelle chose est faicte par medicines causticques et rompantez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.3). ...depuis le premier iour de la cauterisation iusques a la remotion de l'escarre (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 1).
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     CAVERNEUX     
MÉD. "Avec cavités pathologiques" : ...de polipe au neez (...) Polipus est eminence caverneuse aulx nazilles ayant pié en maniere de une figue et a plusieurs revolutions et l'ung est chancreulx, l'aultre non (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 17). ...soit faicte grande incision afin que le lieu spongieulx et caverneulx soyt mieulx purgé (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 42).
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     CAVERNEUX     
MÉD. "Avec cavités pathologiques" : ...de polipe au neez (...) Polipus est eminence caverneuse aulx nazilles ayant pié en maniere de une figue et a plusieurs revolutions et l'ung est chancreulx, l'aultre non (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 17). ...soit faicte grande incision afin que le lieu spongieulx et caverneulx soyt mieulx purgé (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 42).
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     CÉPHALIQUE     
MÉD. Veine céphalique. "L'une des veines du bras" : ...et puis de la veine qui s'appelle cephalique qui est ou ploy du bras (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 18). ...mais l'autre ramel [des artères et des veines] descent de la partie superiore du bras et apparoit au ploy du coulde et illec est appellé sephalique et d'icelluy lieu descent en la main et appert entre le pouxe et le doy indic qui est son prouchain doy et est dicte sephallica ocularis. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...les voynes qui sont saignees es hommes (...) XII. sont es bras : c'est assavoir deux dictes medianes et deux dictes sephallicques et deux dictes bassillicques et (de) deux dictes cubitallis et deux dictes asseillaires et deux dictes finalles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.1). Et apres la premiere purgation soit faicte seignee de la vene cephalique qui est entre le poulce et le doy nommé index (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 11).
66
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     CHANCRE     
MÉD. "Chancre, ulcération qui a tendance à s'étendre" : Les chancres qui sont muciez, il est meillieur de non curer. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 93). ...et est dit chancre pour III choses et causes ; ou pour ce qu'il est ront aussi comme une escrevisse, car pour ce il est dit cancer ; ou pour cause de sa forte teneur, car aussi comme l'escrevisse tient fort sa viende, aussi chancre tient fort la ou il est ; et tiercement pour la multitude et habondance de ces piez, car ce chancre a moult de petites voines espandues et semblables aux voines d'escrevisses. (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 193). Chancre, c'est apostume melancolique de melancolie aduste (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). Chancre est prins en deux manieres : en une maniere quant est appostemé (...) en aultre maniere quant est ulceré (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.5). Chancre est mesellerie particuliere car melencollie y est adhuste et quant icelle melencollie est enprofondee en une particule fait chancre ou varices et quant est espandue par tout le corps, est fait mesellerie. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.5). Chancre ulceré est ulcere apparant, ronde, orrible, puante, avec levres grosses, dures et nodouses enversees, soubzleveez et cavernoses, ayant couleur livide et obscure et environ voynes plaines de sang melencollicque. (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.6). ...il [le chancre ulcéré] est appellé cancer pour une des deux choses ou pour ce qui tient avecques le membre comme chancre se tient avecques cellui qui le chasse ou pour sa fourme qui est ronde et envoye voynes a l'environ comme piez de chancrez et a couleur obscure comme ecrevisse et Henry adjouste que en corrodant, il chemine comme celuy poisson. (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.6). Chancre est apostume dur qui nest et se engengre de humeur melencolique adhuste ou d'aultre humeur melencolisé par adustion agregé en ung lieu (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 58).
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     CHANCREUX     
MÉD. "Atteint de chancre" : ...et de ce vous en oinderés les gingives corrozés et chancreuses en chescun jour (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 27). ...grandement vault la vertu du plomb en disposicions chancrouses (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.5). ...que la bouche du malade soyt ouverte devant le souleil et soyt consideré la ranulle et se elle est noire ou brune ou dure et sans sentiment ne soyt point touchee car elle est chancreuse et se elle n'est telle mais est blanche et bien traictable, lors soyt prinse avecques ung crochet (...) et soit tranchee et tiree hors. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2). ...de polipe au neez (...) Polipus est eminence caverneuse aulx nazilles ayant pié en maniere de une figue et a plusieurs revolutions et l'ung est chancreulx, l'aultre non (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 17).
68
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     CHASSIE     
MÉD. "Chassie, humeur au bord des paupières" : Se c'est de sang, il y a tumeur, chaleur et pulsacion et chacie qui clot les paupieres en dormant (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 2). ...des palpebres chascie (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.1). Obtalmie est ung apostume en l'ueil que aulchuneffoys est avecques rogeur et chachie et douleur et flux de lermes (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 7).
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     CHATOUILLEUX     
MÉD. Lieu chatouilleux. "Creux de l'aisselle" : Le plus sovent la teste de l'adiutoire en l'espaule est disloquee en la partie basse vers le lieu chatoyleux (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, III, 21).
70
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     CHEVILLE     
MÉD. "Cheville" : ...des playes en la racete ou on nou de la cheville du pié (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 22).
71
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     CHIRURGIE     
MÉD. "Chirurgie" : ...cirurgie est partie de terapeutique qui meut les hommes en troys manieres, c'est assavoir par incisions, adhustions et articulations de os (...) et par autres euvres de mains. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). Cirurgie est science qui enseigne la maniere et qualité d'ouvrer, principallement en tranchant, en consolidant et en faisant aultres oeuvres de mains, garissant les hommes selonc ce qui est possible. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). Cirurgie est double, c'est assavoir l'une qui enseigne et est dicte science, laquelle aulcun peut avoir et n'eust-il oncques ouvré et celle qui use, a laquelle est approprié le nom d'art et icelle ne peut nul sçavoir se il ne l'avoit veu, laquelle Aristote nombre entre les aultres ars mecaniques. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). Et la fin et intencion de cirurgie est oster la maladie et garder la santé selon ce qui est possible. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). Les parties de cirurgie selonc Johannice sont deux en general, c'est assavoir ouvrer en membres mols et en membres durs mais en especial sont cincq, c'est assavoir science qui enseigne a ouvrer en appostemes (...) en playes (...) en ulceres (...) en restauracions et (...) en articulacions d'os et en aultres ou chiet operacion manuelle. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). Rolant, Rogier et les quatre maistre qui firent les livres de cirurgie separez des livres de medicine et moult de emperiquez meslerent en yceulx. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). Comme farmacie a besoing de diete et de cirurgie, semblablement cirurgie de diete et de farmacie. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). Et se aulcunesfoys en ycelles exitures est meilleur la voye de garissement par cirurgie que par medicine. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Cyrurgie est science qui enseigne la maniere et qualité de ouvrer en chars, en nerfs et en os par les mains de l'omme (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, pref.).
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     CICATRICE     
MÉD. "Cicatrice" : Toutes vulneres qui sont prolongees jusques a un an ou plus, il est neccessité d'oster l'oz de la plaie, et que les cicatrices concavees demeurent. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 94). Quant es vestiges, sera dit aprés, en la face, des siccatrises des varioles (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.1, chap.3). ...et se fera le membre et la cicatrice plus belle (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 9).
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     CIRCONFÉRENCE     
B. -

"Partie circulaire extérieure" : ...car chaleur est mouvement du centre a la circonference (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 149). Se c'est de la matrice on le congnoist par grevance de la circunferance de la partie du chief de derrier (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). ...le crane est foulé et separé de ses circunferences (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 1).
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     CISTE1          CISTE2     
MÉD. Ciste du fiel ou lat. Cestis fellis. "Vésicule biliaire" : Et par ces membres que Ypocras nous explique yci, povons nous entendre les autres dont il ne fait point de mencion, si comme le poulmon, la capse du cuer, l'esplain, la ciste ou bourse du fiel, la marriz (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 169). ...ou par choses extrinseques ou intrinseques, sicomme est maladie consimile officiale et commune ou c'est pour ce que telles choses sont en la substance du polmon ou en tout le corps ou en chisci fellis ou en l'esplain ou es veines miseraiques. (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 16). Et avient aussi en fievres agues et en tierchaine et es semblables, ou par apercion des veines miseraiques, ou pour le foye, ou pour chiscis fellis ou pour l'esplain ou pour tout le corps ou pour soudaine mutacion des temps sicomme austriem ou bize (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 16). Et icelle la flume crue se multiplie en l'estomac et es intestins, et pour l'espulser hors de l'estomac Ypocras commande de vomir .II. fois le mois, et pour expulsé ladicte fleume hors des intestins nature a ordonné la colere fluyr de son sistifellis a ung intestins nommé ieiunium, et en oultre aux aultres intestins pour mundifier ladicte fleume desditz intestins et pour le faire lubriquier avec les feces. (Rég. santé corps C., 1480, 138). Colere naturelle est escume du sanc de couleur rouge et clere, c'est assavoir rouge citrins au dernier degré de citrineté, et est legiere ague et tant plus est chaulde et plus est de couleur rouge. Et icelle colere aprés ce qu'elle est engendree au foie elle est divisee en deux parties. L'une trespasse avec le sanc es vaines, l'autre partie est transmise en unne bourse nommee cestis fellis. (Rég. santé corps C., 1480, 140). ...le cystis du fiel ou le sac de la colere (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
75
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     CLAVAL     
-

MÉD. Cautère claval. "Cautère en forme de clou" : Le second cautere est claval qui est ung instrument asses commun es petis membres (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 2).
76
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     COGITATION     
B. -

"Faculté de jugement placée dans le ventricule médian du cerveau" : On second ventricule est ordonnee la cogitation et ou milieu de ce second ventre est ordonnee l'extimation (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1).
77
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     COIFFE     
B. -

[Trad. le lat. cuf] "Ventouse" : ...soyt mis dessus une grant coefe aultrement ventose (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, III, 4).
78
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     COL     
-

Col de la matrice. "Vagin" : ...dedans le col de la matrice ou le con (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.7). Et en une femme en lieu de la verge se fait le col de la matrice (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
79
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     COL     
-

Col de la vessie. "Col de la vessie" : Or venons a la cure. Se la pierre est ou col de la vecie (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 12). ...a cause de l'interposition de la matrice entre le col de la vessie et le cul (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 47).
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     COLIQUE1          COLIQUE2     
MÉD. "Colique, affection du côlon" : Colique, c'est passion par hault et par bas (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 13). Colique, c'est passion de l'intestin que on appelle colon, quant la fiente ne peult yssir par bas, se ce n'est a grant douleur avec pointure (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 18). En ydropisie et en colique se font les cauteres sur la ratelle et le foye (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 2).
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     CÔLON     
MÉD. "Côlon, gros intestin" : Et dois entendre qu'il n'est que ung intestin qui a divers revolucions et replecions et grosseur et subtilité, et pour ce, il a divers nons. Le premier on l'appelle le duodene ; le second le jeune ; le tiers c'est le long ; le quart c'est le gresle que on appelle ylion et la est pausee passion illiaque ; le quint c'est colon et de la vient passion colique de quoy nous voulons parler ; le VI., c'est longaon (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 18). Le nombre d'iceulx intestins sont six (...) le premier aprés le ventre est fizis, c'est assavoir portanarius ou duodenum, le second est jejunium, le tiers est subtille, le quart est sacum, le quint est colon, le sixiesme est rectum vel longaon ouquel selonc la fin sont muscles qui gouvernent les superfluités. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.6). ...l'intestin colon, lequel est gros avec chambretes ou quel la matiere fecale reçoit la fourme et a deux brasses de long ou environ et decline moult vers le rongnon senestre (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.6). Le tiers inconvenient est colique passion, maladie fort doloreuse faicte en ung des gros boyaulx, nommé colon ou sac, comme yliaque passion est faicte en ung des boyaulx grele nommé ylion, et icelle deux maladies engendrees de ventosités encloses es boyaulx. (Rég. santé corps C., 1480, 10). Avec cestuy cy est continué le colon ou le boyau gilbeux avec lequel est continué le longuaon (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     COMMISSURE     
MÉD. "Commissure, suture" : Dont au commencement on doit mettre sur le chief despuis la grant commisere du chief jusques aux yeulx et aux oreilles estoupes (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 3). ...faictes secions ou col et ventouzes entre les espaules avec scarificacion et faites cauteres au chief sur les commissures se le patient le peut souffrir et tenés ces choses au moins XIIII. jours (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 21). ...et fiat emplastrum et soit estendu sus cordouan en maniere d'une chappelline et metés sur son chief et le couvrés d'ung drapel de lin dehors et dedens et quant toutes ces choses deffaillent, faites cautere en la commissure de devant (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 16). Toutesfoys est assavoir que coronale est aulcunefoys trouvé devisé avec une commissure ou millieu du front ce qui est trouvé le plus souvent es femmes. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...lyans, nerfz et voynes qui entrent et yssent par les commissures du test ou du crane. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). Et [les os du crâne] sont conjoings avecques les commissures dictes saratilles affin que les feumees ou vapeurs puissent yssir du cervel. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux aultres [os de la tête], ung en chascun costé, qui ont commissures dictes scameuses et menduses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...en aulcunes commissures et ioinctures du crane (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1).
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     COMMUN     
-

Veine commune. "Veine médiane du bras" : ...une vene qui est en la curvature du bras on milieu qui se appelle purpurea ou la vene noyre eu la vene commune (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 2).
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     COMPASSION1          COMPASSION2     
MÉD. "Souffrance concomitante, aptitude d'un organe à subir les mêmes maux qu'un autre" : ...et signifient douleur es mamelles, pour la repleccion du lait, et (d)es hanches et es genoulx, pour la compassion qu'ilz ont avec la marriz (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 133). ...car il senefie que les ulceres des bouiaux sont sanieuzes et acreues, et pour ce que l'estomac a compassion avec eulx (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 155). Les signes de ceste passion sont congneus par les membres avec lesquelz ilz ont colligance ou vicinité ou compassion (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 11). ...a laquelle compassion douloureuse souventeffois en advient spasme (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 18).
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     COMPLET     
MÉD. Costes completes. "Côtes fixées au sternum par opposition aux côtes flottantes" : Et ie appelle les VII costes completes a cause qu'ils acomplissent ung demi cercle ou ung cercle complet avecques les os de la poitrine (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, III, 5).
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     COMPOSER     
-

Maladie composée. "Maladie avec complications" : ...ainsi ce feroit une maladie composee qui seroit plus maulvaise a guerir que la premiere qui seroit simple (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, III, 1).
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     COMPRÉHENDANT     
"Qui comprend, retient" : ...y mettent de petites astelles contiguees ensemble du long comprehendentes le furcule dedans soy (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, III, 2).
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     COMPRESSION     
A. -

"Compression, action de comprimer" : ...et quant grant compression est faicte en la marriz, ce sont II grans perilz d'avorter (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 111-112). Suffocacion de matrice, c'est la matrice qui monte de bas jusques au diaframe par humeurs corrompues venimeuses par lesquelles avient compression des membres spirituelz et sincopin et ablacion de sens et mouvement en tout le corps (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 10). Les opperacions environ les commissures sont suspectes et doubteuses de la choiste de la dure mere sus la pie mere et de la compression du cervel. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2). ...et quant on imprime dessus avec les doys elle ne cede point ne ne donne pas lieu a la compression mais reboute soudain comme une vessie plene de vent (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 51).
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     CON     
MÉD. "Vagin" : Et pour ce Dieu hault et souverain crea le masle et la femelle et les instruments c'est assavoir au masle les coillons et le vit et en la femme sont la matrice et le con et deux coillons qui sont es cornes de la matrice (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 1). ...dedans le col de la matrice ou le con (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.7). Et l'aultre chef du col vient au con (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     CONDUCTURE     
MÉD. "Réunion, suture des lèvres d'une plaie" : ...quant la playe a besoing de forte et longue conducture des parties et forte adherence (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 3).
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     CONDYLOMATE     
MÉD. "Excroissance, tubérosité de la région anale et génitale" : Condilomates et attrices ce sont croissances dehors le cul comme pannicles molles rugates et quant elles sont vuidees, on les appelle attrices. C'est pour les restaurateurs (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 21). Condilomates n'ont point de pié ne ne se sont pas en forme ne en maniere d'une figue mais ont une tuberosité dispersé sans pié et aulcuneffois flue d'elles une humidité subtile (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 45).
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     CONFERMER     
A. -

"Affermir" : Cest unguent conferme la peau et la consolide et multiplie les cheveulx si non que la peau fust endursie et caleuse car en une peau caleuse par nul engin de medicine ne peult croistre cheveu (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 3).
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     CONFERMER     
B. -

Part. passé. "Déclaré, fixé" : ...au lieu ou l'apostume est confermee, l'usage du froit fait les membres noirs (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 83). ...c'est signe qu'il y a pierre confermee a laquelle il n'y a remede fors que de tailler (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 47).
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     CONFIRMATION     
"Confirmation, vérification" : ...combien que toute science operative recoyve sa confirmation par usaige (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, pref.).
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     CONFORTATIF     
MÉD. "Qui fortifie" : Medicine confortative est celle qui atrempe l'essence et la complexion du membre tellement que soyt gardé de recepvoir superfluités (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5). La tierce [chose] est que le vin bien flairent est grandement confortatif et generatif d'esperis subtil, comme il est declaré. La quarte est que le vin doit estre froit quant au touchement ou saveur et non pas quant a son effect (Rég. santé corps C., 1480, 36). Des medicines repercussives et confortatives les unes sont chauldes et les aultres sont froides (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 3).
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     CONGLUTINER     
II. -

Empl. pronom. "Se joindre, pour des parties organiques" : ...car iamais puis apres ne se pourroyent elles conglutiner (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 15).
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     CONGRÉGER     
"Rassemblé, accumulé" : Chapitre premier de l'eaue congregee en la teste des enfans nouvellement nets (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 1).
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     CONJONCTIVE     
MÉD. "La conjonctive de l'oeil" : Contre sebel qui ce faict des venes qui yssent et sortent du lacrimal intrinseque ou extrinseque et procedent iusques a la noirseur de l'ueil et aulcuneffois iusques a la pupille mais ne adhere point a la coniunctive (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 9). ...des playes en la substance de l'ueil avecques une sayete ou avec aultre chose qui ait blessé la coniunctive ou la cornee (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 4).
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     CONJONCTIVE     
MÉD. "La conjonctive de l'oeil" : Contre sebel qui ce faict des venes qui yssent et sortent du lacrimal intrinseque ou extrinseque et procedent iusques a la noirseur de l'ueil et aulcuneffois iusques a la pupille mais ne adhere point a la coniunctive (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 9). ...des playes en la substance de l'ueil avecques une sayete ou avec aultre chose qui ait blessé la coniunctive ou la cornee (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 4).
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     CONSOLIDATIF     
MÉD. "Qui consolide" : Doncques medicine incarnative, aggregative ou consollidative selonc Avicenn est celle qui desseiche et espessit la humidité qui est entre les deux superficies de la playe en telle maniere que soyt convertie a conglutinacion et inviscacion et se joingne l'ung avec l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.6). ...des medicines consolidatives et sigilatives (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, V, 7).
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